David Fincher, réalisateur américain né le 28 août 1962 à Denver dans le Colorado, est, à ce jour, mon réalisateur favori.
Nourri par une passion pour le cinéma dès son plus jeune âge, il commence à faire des petits films dès l’âge de 8 ans et est engagé à tout juste 18 ans à ILM, qui n’est autre que la société d’effets spéciaux de George Lucas, en tant que technicien « à tout faire ».
Il y travaille notamment sur des films comme « Indiana Jones et le temple maudit » ou même « Star Wars VI : Le Retour du Jedi ». Il quitte ILM 4ans plus tard, en 1984, pour réaliser un spot publicitaire pour l’American Cancer Society. Cela lui permet de se faire connaître et il se voit confier dans un premier temps la réalisation du film documentaire « The Beat of the Living Drum » qui porte sur un concert du musicien Rick Springfield.
David Fincher tourne par la suite quelques pubs pour Nike, Pepsi ou même Sony et réalise également des clips pour Madona, Rick Springfield (encore lui), Aerosmith et même les Gipsy King (Bamboleo c’est de lui, si si). Il crée dans la foulée la société de production « Propaganda Films » qui produit dans les années 90 de nombreux spots publicitaires et pas moins d’un tiers des clips provenant de l’industrie musicale américaine. De nombreux réalisateur font leurs armes par ce biais : on peut citer Michael Bay ou Zack Snyder, par exemple.
Fincher se lance pour de bon dans le cinéma avec le troisième épisode de la saga « Alien », film qui le dégoûte de la machine cinématographique hollywoodienne, lui forçant à faire sur le tournage d’énormes concessions, les producteurs le privant même du final cut.
Le film est un semi échec aux Etats-Unis, ne rapportant que 55 millions de dollars pour 50 millions de budget. Cependant, il rapporte plus de 150 millions de dollars à travers le monde.
Ce n’est que 3 ans plus tard que Fincher se met à travailler sur un nouveau film, mais nous verrons ça plus tard…